Vous êtes face à une proposition de Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP) et, en parallèle des nombreux avantages, vous avez entendu parler de certains pièges du CSP. C’est une réaction tout à fait normale. Dans une période de transition aussi importante qu’un licenciement économique, il est légitime de vouloir s’assurer de prendre la meilleure décision possible.
Pas de panique. La plupart des “pièges” du CSP n’en sont pas si vous êtes bien informé(e). Ce sont plutôt des points de vigilance, des aspects souvent mal compris qui peuvent générer de l’inquiétude.
Ce guide est là pour éclaircir ces zones d’ombre. Nous allons, en toute transparence, analyser les 5 points qui demandent votre attention. Notre objectif est simple : vous donner une information claire et précise pour que vous puissiez aborder votre CSP en toute sérénité et en faire un véritable levier pour votre avenir.
Piège 1 : Gérer le Délai de Réflexion de 21 Jours
Dès la remise des documents par votre employeur, le compte à rebours est lancé : vous disposez de 21 jours calendaires (tous les jours comptent) pour accepter ou refuser le CSP. C’est à la fois court et long.
- Le risque de la précipitation : Ne signez pas le bulletin d’acceptation le premier jour sous le coup de l’émotion. Prenez le temps de lire ce guide, de faire vos calculs et de réfléchir à votre projet.
- Le risque de l’inaction : Attention, ne pas répondre dans les 21 jours équivaut à un refus ! Mettez une alarme dans votre agenda. Si vous avez le moindre doute, un entretien d’information avec un conseiller France Travail peut être organisé durant cette période.
Notre conseil : Utilisez ces trois semaines pour vous informer un maximum. C’est une période de réflexion, pas d’attente.
Piège 2 : Mal Comprendre l’Impact sur la Retraite
C’est une source d’inquiétude majeure. Rassurez-vous : oui, le CSP valide des trimestres pour votre retraite. Cependant, il est important de comprendre comment.
Pendant les 12 mois du CSP, vous avez le statut de “stagiaire de la formation professionnelle”. À ce titre, vos trimestres de retraite sont bien validés, mais ils sont considérés comme des trimestres “assimilés”, au même titre que les périodes de chômage indemnisé. De plus, le CSP ne génère pas de points pour la retraite complémentaire (Agirc-Arrco), sauf si un accord dans votre entreprise le prévoit.
Est-ce un inconvénient ? En réalité, la différence est minime pour une période de 12 mois. Comparé à l’avantage d’une indemnisation à 75% du brut et d’un accompagnement renforcé, l’impact sur la retraite est un facteur très secondaire dans la décision.

Piège 3 : Sous-estimer les Obligations de Suivi
Le CSP n’est pas une année sabbatique. C’est un contrat, avec des droits et des devoirs. L’accompagnement est renforcé, mais en contrepartie, une implication active de votre part est attendue.
Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?
- Vous devez être assidu(e) aux entretiens avec votre conseiller dédié.
- Vous devez être proactif(ve) dans vos démarches (recherche d’emploi, construction de votre projet de reconversion…).
- Vous devez accepter les offres raisonnables d’emploi ou les formations qui correspondent à votre projet.
Le risque de radiation existe, mais il ne survient qu’en cas de manquements répétés et manifestes. En étant simplement sérieux et engagé dans votre projet, vous n’avez aucun souci à vous faire.
Piège 4 : Croire que le Financement de la Formation est Automatique
C’est l’un des plus grands avantages du CSP, mais il faut bien en comprendre le mécanisme. Votre projet de formation doit être cohérent, réaliste et validé par votre conseiller.
Vous ne pouvez pas demander une formation de poterie si votre projet est de devenir expert en cybersécurité. La formation doit être un outil au service de votre Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE).
Comment mettre toutes les chances de son côté ?
- Choisissez un secteur qui recrute : Les métiers du digital (Community Manager, Rédacteur Web, Consultant SEO…) sont des projets très bien perçus car la demande est énorme.
- Sélectionnez un organisme certifié Qualiopi : C’est la condition indispensable, le gage de qualité pour votre conseiller.
- Préparez votre argumentaire : Expliquez clairement en quoi cette formation va vous permettre de retrouver un emploi durable.
Chez Formation Com Web, nous vous aidons à construire ce projet. Nos conseillers valident avec vous la cohérence de votre projet et vous fournissent tous les documents nécessaires pour présenter un dossier solide.
Piège 5 : Ne pas Anticiper la Fin du Dispositif
Le CSP dure 12 mois, pas un jour de plus. Il est important de savoir ce qu’il se passe après.
Si, à l’issue des 12 mois, vous n’avez pas retrouvé d’emploi, vous ne vous retrouvez pas sans rien. Vous basculez automatiquement sur le régime de l’ARE (Allocation d’aide au Retour à l’Emploi), sans aucune démarche de votre part. La durée de vos droits à l’ARE sera alors calculée, et la période pendant laquelle vous avez perçu l’ASP (l’allocation du CSP) sera déduite.
En conclusion, en analysant ces points de vigilance, on se rend compte que le CSP présente bien plus d’avantages que d’inconvénients. En étant bien informé(e) et proactif(ve), vous transformerez ce dispositif en un formidable tremplin pour votre nouvelle vie professionnelle.
Maintenant que vous y voyez plus clair, si vous souhaitez transformer ce projet en une carrière passionnante, découvrez nos formations en communication digitale, entièrement compatibles avec le dispositif CSP.
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